Poussières d'eau

Il était une fois une vieille dame. Elle est seule. Les jours et les nuits passent. Parfois elle a de la visite...

Extrait de presse

« Est-ce vraiment un spectacle ? Poussières d’eau, proposé au Grand Théâtre [de Lorient], une création de la subtile et intelligente Eve Ledig, se situe entre l’installation, le livre d’images animé et le rêve éveillé. Un ponton de bois, un nuage de tulle, trois gouttes d’eau et quelques brindilles. Voilà pour la scénographie. Minimaliste, brute et efficace. De l’ordre du symbole, de l’onirique.
Embarquées pour un voyage immobile, deux comédiennes aux deux versants de l’âge.
De leur rencontre naît tout ce qui peut naître de la confrontation avec l’autre.
Apprentissage, ouverture, partage… Dans un travail des costumes d’une esthétique aussi fine que travaillée, les personnages racontent des histoires universelles sans presque rien dire. La plus jeune est une princesse, une bohémienne, une errante, vêtue d’une robe couleur encre, comme une épure de vertugadin. L’aînée s’enfouit sous des superpositions de tissus bleus à motifs, à rayures, à fleurs dans des tonalités indigo.
(…) Eve Ledig retravaille le tissu sous tous ses aspects, comme un vecteur, évoquant par des allusions presque tactiles, l’univers des femmes et leur complicité.
Une merveille absolue, une balade aux frontières du conte, un délice esthétique d’une rare exigence. »

Le Télégramme, jeudi 29 janvier 2009

"C’est près de l’eau, c’est sur l’eau qu’on apprend à voguer sur les nuages, à nager dans le ciel."

Gaston Bachelard, L'EAU ET LES REVES